Chaussée urbaine en béton dépolluante d’air
L’enjeu de la réhabilitation de la rue Jean Bleuzen à Vanves (92), exécutée en béton de ciment en août 2007 par une entreprise adhérente du syndicat, était triple : dépollution de l’air, esthétique et diminution du bruit de roulement des véhicules (photo ci-dessus).
Les deux derniers ont été atteints en utilisant une formule de béton contenant des granulats de caractéristiques appropriées. Une diminution du bruit « d’ambiance » de l’ordre de 2 dB a ainsi été constatée. La dépollution de l’air a été assumée par l’utilisation d’un ciment adjuvanté au dioxyde de titane (TiO2) jouant un rôle de photo-catalyseur. Les mesures de dépollution en continu entreprises en octobre 2007, et suivies pendant un an, ont mis en évidence des abattements importants (30 à 40 %) de NOx pendant les pics de pollution.
L. GIGNOUX, J-P. CHRISTORY, J-F. PETIT « Voiries en béton et qualité de l’air. Eléments de doctrine issues du chantier de l’aménagement de la rue Jean Bleuzen à Vanves (Hauts-de-Seine », RGRA n° 880 novembre 2009, pp 43 à 47
P. PELLEVOISIN, A. BOULANGER, N. CHAPELLE, V. DECOTIGNIE « Réalisation de chaussées en béton en site urbanisé : quand tout devient possible ! La RD 130 à Vanves (92) », RGRA n° 871 novembre 20008, pp 38 à 41
J-F. PETIT, D. GRANGE, J-P. CHRISTORY, L. GIGNOUX, J-P VACHER « Dépollution de l’air – Chaussée en béton de ciment photocatalytique » RGRA n° 869 septembre 2008, pp 57 à 60
L. GIGNOUX, J-P. CHRISTORY, J-P. VACHER « Chantier expérimental de Vanves : voiries en béton et éléments modulaires dépolluants », RGRA n°862 novembre 2007 pp 46 à 52
Les deux derniers ont été atteints en utilisant une formule de béton contenant des granulats de caractéristiques appropriées. Une diminution du bruit « d’ambiance » de l’ordre de 2 dB a ainsi été constatée. La dépollution de l’air a été assumée par l’utilisation d’un ciment adjuvanté au dioxyde de titane (TiO2) jouant un rôle de photo-catalyseur. Les mesures de dépollution en continu entreprises en octobre 2007, et suivies pendant un an, ont mis en évidence des abattements importants (30 à 40 %) de NOx pendant les pics de pollution.