Dalles en béton goujonnées ou non 

Cette technique respecte au mieux le comportement naturel du béton en proposant des dalles délimitées par des joints qui permettront de canaliser les mouvements du béton (retrait / flexion). Lorsque les sollicitations dues au trafic sont importantes, et afin de maitriser les mouvements entre les dalles, ces dalles peuvent être « raccordées » entre elles par des goujons qui permettent le transfert de charge entre elles et contribuent à la pérennité des joints.

Tunnels

Pour les tunnels routiers et ferroviaires, les radiers sont souvent réalisés en béton. Dès lors quoi de plus simple que de proposer un revêtement du même type pour la circulation ? D’autant que dans cet espace confiné, les solutions tout-en-un, intégrant les trottoirs et évacuation des eaux, existent et sont extrêmement faciles à mettre en œuvre. Par ailleurs, la chaussée béton, claire, sûre et durable, permet également de renforcer la sécurité des usagers et d’optimiser l’éclairage.

Travaux ferroviaires

Pour des liaisons à grande vitesse, la voie en béton sans ballast est une alternative intéressante. En effet, si son coût d’installation est plus élevé que celui de la voie traditionnelle en ballast, les surcoûts sont rapidement amortis grâce à une diminution importante des frais d’exploitation et à une plus grande disponibilité de la voie. Ce constat est particulièrement vérifié dans les zones à fortes déclivités, ou à très grandes vitesse.
La voie béton est une superstructure où le ballast, susceptible de se tasser, est remplacé par la superposition de couches d’assise en béton de raideurs décroissantes pour assurer les mêmes fonctions que la voie traditionnelle.

Voies agricoles, forestières ou viticoles

Ces voies à faible trafic supportent toutefois de lourdes charges. Peu sujettes au croisement de véhicules, elles doivent être étroites pour limiter les emprises. Elles doivent également résister aux intempéries et permettre un accès par tout temps.
La réalisation de voiries en béton permet de répondre à ces attentes pour plusieurs raisons.
Des raisons techniques :
– polyvalence : fonction circulation conjuguée à une fonction hydraulique ;
– solidité et résistance à l’érosion ;
– matériel de réalisation peu encombrant ;
Рs̩curit̩ et adh̩rence.
Des raisons économiques :
Рdurabilit̩ ;
– coût d’entretien réduit ;
– absence de fossés, de buses et d’accotements, et donc un gain sur le foncier.
Ainsi, la technique des voiries agricoles en béton est une politique d’aménagement à long terme des zones agricoles.

Parkings poids lourds

Sur les aires très fréquentées réservées aux poids lourds, les couches de roulement sur les zones de stationnement sont soumises à rude épreuve. Avec le temps, les problèmes d’orniérage et de poinçonnement, les inévitables fuites d’hydrocarbures des poids lourds, imposent des travaux d’entretien plus importants et coûteux sur les enrobés. Pour éviter ces désagréments pour les usagers, des techniques en béton sont à envisager, telles le BCMC, par exemple.

Plateformes industrielles et de stockage

Du fait de l’ampleur et de la nature de la circulation (camions, chariots élévateurs), un réseau de voirie important entoure les bâtiments industriels. Le poids des engins soumet les chaussées à des efforts énormes qui mènent à l’orniérage, voire à l’affaissement. En la matière, le béton a des arguments pertinents à présenter aux chaussées d’accès, zones de stockage, de manutention et de chargement.

Carrefours, giratoires, plateformes de péage

Les giratoires sont des zones où l’agressivité de la circulation est aggravée par le freinage et la giration des véhicules. Pour pallier aux détériorations rapides des matériaux souples face aux sollicitations extrêmes, le giratoire en béton est la solution idéale. En outre, un traitement de surface de la chaussée béton lui confèrera des qualités pérennes d’adhérence et de résistance au dérapage.

Pistes et aires de stationnement aéroportuaires

  • Les structures rigides sont particulièrement adaptées aux parkings des avions et aux voies d’accès aux pistes. Au droit de ces zones, les aéronefs sont soit à l’arrêt ou roulent à faible vitesse. Ces deux configurations sont celles qui apportent le plus de charge au revêtement.
  • Pour résister au phénomène de poinçonnement et d’arrachage, les structures rigides en béton donnent satisfaction en répondant aux contraintes et préservent l’investissement à long terme.

Routes, autoroutes

Domaine historique du développement des chaussées en béton, les routes et autoroutes ont largement utilisé cette technique routière. Ces infrastructures ont permis de développer des méthodes de dimensionnement ainsi que des outils et matériels particulièrement adaptés à de forts rendements.

Protection, entretien

Neuf bétons décoratifs sur dix ne profitent d’aucune protection après leur mise en service. Résistants et esthétiques, ils doivent pour le rester longtemps bénéficier d’un entretien adapté. Les techniques et produits, grâce auxquels un béton décoratif ne perdra ni de son utilité ni de son lustre, sont pourtant nombreux.